
Durant la crise sanitaire, Katia Bovis, alors conductrice de bus, a fait face à des difficultés financières et a perdu son emploi. La Banque de France lui a accordé un rééchelonnement de sa dette bancaire, mais cette aide l’a empêchée de contracter de nouveaux emprunts. C’est dans ce contexte délicat qu’elle a mûri, durant le confinement, un projet ambitieux : la création d’une auto-école écologique à Château-Salins, en Moselle.
Pour concrétiser son initiative, Katia Bovis s’est tournée vers l’Association pour le Droit à l’Initiative Économique (ADIE), une organisation spécialisée dans le microcrédit. L’ADIE lui a octroyé 10 000 euros, un véritable coup de pouce qui lui a permis d’acquérir un véhicule fonctionnant au gaz. Grâce à ce financement, elle a pu lancer son entreprise en septembre 2024, prouvant qu’un autre modèle d’auto-école, alliant pédagogie et engagement environnemental, est possible. [12]
Le cas de Katia Bovis n’est pas isolé. L’ADIE joue un rôle crucial en soutenant les entrepreneurs qui n’ont pas accès aux financements bancaires traditionnels. En 2023, l’association a distribué 28 852 microcrédits professionnels. Un quart de ces prêts était destiné à l’achat d’un véhicule nécessaire à l’activité, soulignant l’importance de la mobilité pour l’entrepreneuriat. [3] L’ADIE a également octroyé 7 505 microcrédits mobilité en 2024 pour aider les salariés à se rendre sur leur lieu de travail. [4, 5] Ces chiffres records témoignent de la forte demande et de l’impact positif de l’ADIE sur l’insertion professionnelle et l’émancipation économique. [2, 7]