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Découvrez les changements majeurs de juin 2025 : hausse des frais de notaire dans plusieurs départements et évolution des contrôles pour les demandeurs d'emploi par France Travail. Anticipez l'impact sur vos finances personnelles et démarches.

Comme chaque premier jour du mois, des nouveautés significatives impactent les finances personnelles des ménages français. Ce mois de juin 2025 apporte son lot de changements, notamment concernant les frais de notaire et l’évolution des procédures de contrôle des demandeurs d’emploi par France Travail.

L’une des modifications les plus notables est l’augmentation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), communément appelés « frais de notaire » ou « frais d’acquisition immobilière ». Après des hausses observées en avril et mai dans de nombreux départements, cette mesure s’étend à de nouvelles localités en juin. La loi de finances pour 2025 permet en effet aux collectivités de relever le taux de la taxe de publicité foncière et du droit d’enregistrement jusqu’à 5 % maximum pour l’achat de biens immobiliers anciens, et ce, entre avril 2025 et mars 2028. Le plafond était auparavant de 4,5 %, un taux qui reste applicable aux primo-accédants. Des départements comme la Corse, les Deux-Sèvres, l’Isère et le Territoire de Belfort ont délibéré en faveur de cette hausse dès le 1er juin. Cependant, certains départements, à l’instar de l’Ain, de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Eure, des Hautes-Pyrénées, de l’Oise ou de l’Indre (seul département métropolitain à conserver un taux inférieur à 4,50 %), ont choisi de ne pas l’appliquer cette année.

Parallèlement, les procédures de contrôle des demandeurs d’emploi connaissent également des évolutions majeures à partir de ce mois de juin. France Travail généralise le « CRE rénové » (contrôle de la recherche d’emploi), un dispositif expérimenté depuis l’été 2024 dans diverses régions. L’objectif est de « gagner en efficacité » et d’atteindre un million et demi de contrôles d’ici 2027, selon France Travail. Il est à noter que les convocations à un entretien ne sont plus automatiques et que les contrôleurs peuvent prendre des décisions sans entretien si le dossier est suffisamment étayé. De plus, un nouveau barème de sanctions est appliqué, avec un dispositif de « suspension-remobilisation » qui permet de suspendre une partie des allocations en cas de manquement aux obligations, mais cette suspension est levée si le demandeur reprend ses démarches actives.

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