La bande de Gaza demeure le théâtre d’un conflit dévastateur. Entre le 24 et le 30 mai, de nouvelles informations sont venues s’ajouter au bilan déjà lourd des opérations militaires. La guerre, déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël en octobre 2023, a entraîné des bombardements intenses et une invasion terrestre. Le nombre de victimes palestiniennes, selon le ministère de la Santé de Gaza, est alarmant, avec des dizaines de milliers de morts et de blessés, majoritairement des civils, incluant un nombre considérable de femmes et d’enfants. L’UNICEF, pour sa part, estime que le conflit a un impact démesuré sur les enfants de la région. [7, 11]
Les efforts pour un cessez-le-feu et des négociations de paix se sont poursuivis. Un accord de cessez-le-feu temporaire est entré en vigueur en janvier 2025, permettant la libération d’otages et un acheminement limité de l’aide humanitaire. [16, 17] Cependant, la situation reste extrêmement fragile. Les discussions pour une seconde phase de cessez-le-feu, incluant le retrait complet des forces israéliennes et la libération de tous les otages, peinent à aboutir. [17, 21]
La crise humanitaire à Gaza est sans précédent. Le blocus imposé par Israël depuis 2007, renforcé depuis octobre 2023, a provoqué une pénurie critique d’eau potable, de nourriture et d’électricité. La famine menace une grande partie de la population, et les infrastructures de santé sont en grande partie détruites. [4] Les organisations internationales continuent d’appeler à un accès sans entrave de l’aide humanitaire, mais les défis logistiques et sécuritaires persistent. [8, 16]
Sur le plan diplomatique, plusieurs pays, dont l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont annoncé leur reconnaissance de l’État de Palestine, une décision qui a suscité des réactions contrastées. [26] La communauté internationale reste divisée sur la meilleure approche pour résoudre ce conflit complexe, tandis que les appels à la cessation des violences se multiplient. Les efforts de médiation et les discussions sur un plan de paix, y compris la possibilité d’une solution à deux États, continuent d’occuper le devant de la scène diplomatique, malgré les nombreux obstacles. [19, 20, 22, 24]
