
L’incendie tragique qui a coûté la vie à quatre personnes dans la nuit de jeudi à vendredi à Reims, au sein d’un immeuble HLM, a été provoqué par l’embrasement d’une trottinette électrique. C’est ce qu’a confirmé François Schneider, procureur de la République de Reims, soulignant le caractère « strictement accidentel » du sinistre. [2, 6, 9]
Le procureur a expliqué que les incendies générés par ce type de batteries sont « extrêmement difficiles à éteindre » en raison de la tendance des cellules à « s’auto-entretenir » lors de la combustion, ce qui accentue la violence et la rapidité de propagation du feu. [2, 6] Le sinistre s’est déclaré dans un appartement situé au quatrième étage de l’immeuble de dix étages. [6]
Cet appartement était occupé par un homme de 34 ans et deux adolescents de 13 et 15 ans. Le plus jeune des garçons est décédé après s’être défenestré pour échapper aux flammes. Le corps calciné retrouvé dans l’appartement est « vraisemblablement » celui de son frère aîné, tandis que leur beau-père, gravement brûlé, a survécu. [6, 7] Les deux autres victimes sont une femme de 87 ans et son fils de 59 ans, résidant aux étages supérieurs, qui ont succombé à une asphyxie. [3, 6, 7]
En plus des quatre décès, une personne a été gravement blessée, retrouvée brûlée et intoxiquée, et vingt-six blessés légers ont été dénombrés, principalement en raison des émanations de fumée. [2, 6] L’incendie, d’une « extrême violence », s’est déclaré après minuit et n’a pu être maîtrisé que vers 3h45. [2, 6] Les premiers intervenants ont décrit une « scène de guerre », la fuite désordonnée des habitants ayant complexifié l’identification des victimes et la compréhension des faits. [2, 7]