
Emmanuel Macron a exprimé sa colère concernant la politique écologique de son gouvernement et les reculs observés à l’Assemblée nationale et au Sénat. Il a qualifié de « grande erreur historique » le fait de « céder aux facilités du moment et de détricoter » les avancées environnementales. Cette déclaration survient alors que la France s’apprête à accueillir la Conférence des Nations unies pour l’océan (UNOC) à Nice, du 9 au 13 juin. Le président de la République a de nouveau dénoncé, la veille de cet événement international, l’« énorme erreur » de ceux qui remettent en question la « priorité donnée au climat dans le débat public ».
Devant un parterre de scientifiques et d’élus à Nice, Emmanuel Macron a souligné l’urgence de la situation : « On est au pire moment ! On a une crise qui est cinq crises en même temps : biodiversité, eau, alimentation, santé, changement climatique. Et ces cinq crises se nourrissent. » Ces propos mettent en lumière la gravité des défis environnementaux auxquels la planète est confrontée et la nécessité d’une action politique forte et concertée. Le président s’apprête à prononcer un discours devant une soixantaine de chefs d’État ou de gouvernement, un moment clé pour insuffler un élan international en faveur de la protection de l’environnement.
Parmi les premières annonces faites par Emmanuel Macron dans la presse régionale, la limitation du chalutage de fond dans les aires protégées a été évoquée. Cependant, les détails de cette mesure restent encore flous, laissant planer des interrogations sur sa portée réelle. Cette nouvelle prise de position du chef de l’État sur l’écologie, une thématique qu’il avait moins abordée ces derniers mois, marque un regain d’intérêt pour les enjeux environnementaux, à un moment crucial pour la coopération internationale en matière de climat et de biodiversité.