theater-performance
Le spectacle fleuve de Julien Gosselin, « Musée Duras », a offert une expérience immersive de près de onze heures au Printemps des Comédiens, explorant l'œuvre de Marguerite Duras.

Le spectacle Musée Duras de Julien Gosselin, présenté au Printemps des Comédiens de Montpellier les 7 et 8 juin, a marqué les esprits par son caractère immersif et sa durée exceptionnelle. Le public a eu l’impression de vivre une véritable expérience, plus qu’une simple représentation théâtrale, s’étendant sur environ onze heures. [5]

Cette création propose une plongée profonde dans l’univers de Marguerite Duras, loin des clichés habituels. [5] Julien Gosselin y explore des thèmes chers à l’écrivaine, tels que l’amour, la mort, la folie, et la place de l’individu dans l’histoire, mêlant l’intime et le collectif. La littérature elle-même est érigée en principe vital, une constante dans le travail de Gosselin, comme en témoignent ses précédentes adaptations de Roberto Bolaño (2666, 2016) et de Don DeLillo (Joueurs, Mao II, Les Noms, 2018). [5, 6, 7, 9]

Musée Duras n’est pas un spectacle traditionnel ; il se présente comme une série de cinq performances de deux heures chacune, que les spectateurs peuvent découvrir en continu ou séparément. [2, 11, 12] C’est une véritable immersion kaléidoscopique dans l’œuvre de Duras, où se mêlent performances théâtrales, musicales et filmiques. [14] Quinze élèves du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, un musicien en direct et des opérateurs caméra sont sur scène, donnant vie à des extraits d’œuvres emblématiques comme Hiroshima mon amour, L’Amant ou La Douleur. [14, 15] Ce « musée nomade et mouvant » invite à une appropriation personnelle des textes majeurs de Duras, offrant une expérience unique et profondément inventive. [14]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *