
Le marché des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) connaît actuellement une période de **forte disparité** en termes de rendements. Alors que certaines affichent des performances remarquables, atteignant parfois des taux à deux chiffres, d’autres traversent des phases plus difficiles. Cette situation s’explique en partie par la conjoncture immobilière récente, qui a permis aux fonds lancés ces dernières années de bénéficier de prix d’acquisition plus avantageux, tout en maintenant des niveaux de loyers stables. [1, 14]
Selon Frédéric Bôl, président de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), investir dans les SCPI après une période de baisse des prix peut s’avérer « judicieux pour capter du rendement », à l’image de la Bourse. Cette stratégie se traduit par une augmentation des performances et, par conséquent, des rendements distribués aux détenteurs de parts. [1]
Parmi les exemples notables, la SCPI Mistral Sélection, gérée par Swiss Life Asset Managers, a célébré son premier anniversaire avec un rendement impressionnant de 11,16% sur douze mois. [3, 4, 5, 6, 9] Ce chiffre la place parmi les SCPI les plus performantes du marché, bien au-delà de la moyenne générale des SCPI, qui s’établit à 4,72% en 2024. [1, 2, 8, 12] D’autres SCPI récentes comme Reason (12,60%), Comète (11,18%) et Wemo One (10%) ont également affiché des performances exceptionnelles. [2] Cependant, il est important de noter que ces taux élevés, notamment pour les jeunes SCPI, doivent être analysés avec prudence, et que les performances passées ne garantissent pas les rendements futurs. [2]
Il convient de souligner que le taux de distribution moyen des SCPI en 2024 (4,72%) est en hausse par rapport à 2023 (4,52%), mais cette progression est en partie due à une baisse du prix de part moyen de 4,9% en 2023. [1, 12, 18] Ainsi, un rendement affiché plus élevé ne signifie pas toujours un revenu distribué plus important, mais peut résulter d’une diminution du prix de la part. [1, 16, 18] Les SCPI diversifiées se distinguent comme les plus performantes en 2024, avec un taux de distribution moyen de 5,8%, suivies par la logistique (5,6%) et les commerces (4,9%). [8]