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L'océanographe Sylvia Earle, surnommée « Her Deepness », témoigne de la dégradation alarmante des océans depuis les années 1950, avec la disparition de près de la moitié des récifs coralliens et le déclin des populations de requins. Elle milite activement pour la protection des écosystèmes marins. [1, 6, 8]

Depuis des décennies, l’océanographe et exploratrice Sylvia Earle, surnommée « Her Deepness », parcourt le globe pour alerter le public et les dirigeants sur la nécessité impérieuse de protéger nos océans. À 89 ans, elle est une figure emblématique de la conservation marine. [1, 4]

Interrogée sur l’évolution de l’océan depuis ses débuts dans les années 1950, Sylvia Earle décrit des changements si profonds qu’elle a « l’impression de vivre sur une autre planète ». À l’époque, personne n’avait exploré les profondeurs océaniques, et la pollution était moindre, la biodiversité plus riche. [1, 6]

Aujourd’hui, près de la moitié des récifs coralliens mondiaux ont disparu. Les mangroves et les herbiers marins ont également subi des dommages considérables. Même les zones moins visibles, comme la haute mer, ont été touchées, avec une diminution notable des populations de thons et de requins – environ un tiers des espèces de requins et de raies étant menacées d’extinction. [8]

Par son engagement, notamment à travers la fondation Mission Blue, Sylvia Earle œuvre à la création de « Hope Spots », des zones marines vitales nécessitant une protection urgente, et vise à protéger 30% des océans d’ici 2030. [2, 3, 9]

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