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Un an après la dissolution de l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron fait face à un bilan contrasté. Sa décision du 9 juin 2024, bien que non reniée, a plongé la France dans l'instabilité politique et limité son pouvoir, tandis que les Français expriment majoritairement leur incompréhension face à cet événement majeur. [2, 5]

Un an après sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale le 9 juin 2024, le président Emmanuel Macron se retrouve face aux profondes conséquences de son choix. Bien qu’il ait publiquement esquissé un semblant de mea culpa, il n’a jamais réellement renié cette décision qui a plongé la France dans une instabilité politique sans précédent et l’a privé d’une grande partie de son pouvoir. Cette dissolution, intervenue après une déroute de son camp aux élections européennes, a été perçue comme un coup de tonnerre politique inattendu. [1, 5]

Avant cette date clé, le chef de l’État bénéficiait d’une majorité, qu’elle soit absolue en 2017 ou relative en 2022, lui permettant de choisir ses ministres et de fixer l’agenda des réformes. Il évoluait alors dans un paysage politique dont il était le centre, jouissant d’une liberté de mouvement. Depuis cette annonce télévisée, le président est principalement cantonné au domaine international. [5]

La dissolution de l’Assemblée nationale, un pouvoir propre au président de la République selon l’article 12 de la Constitution, met fin au mandat des députés et entraîne l’organisation de nouvelles élections législatives dans un délai de 20 à 40 jours. Cette décision, bien que constitutionnelle, a été inédite par sa rapidité et par le fait qu’elle ait été provoquée par un échec électoral. Elle a interrompu tous les travaux législatifs en cours, y compris des projets de loi importants. [1, 3, 4, 6, 7, 8]

Un an après, l’incompréhension reste le sentiment dominant chez 43% des Français interrogés, 81% estimant que cette décision a fait perdre du temps à la France dans un contexte international agité. Seuls 32% y voient des effets positifs comme un enrichissement du débat parlementaire. [2]

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